La firme

Présupposés

L’idée de la firme étant d’être comme le capitalisme : néfaste, mais pas "outright evil". Les joueurs doivent réfléchir comment vivre avec ou comment la détruire. Ca se fait pas comme ça. La firme est une entreprise qui représente un Jefferson Carter, à l’image du méchant de John Wick (cf Dirty MJ) : il est sympa parce qu’il te manipule et t’utilise, il est méchant par son objectif, mais il peut être très poli quand même. C’est un peu Lex Luthor done right.

Si j’utilise “la firme”, c’est une référence à plusieurs choses. Déjà à la Pentex de Vampire la Mascarade. Mais la Pentex est un peu un méchant un peu gaguesque, qui fait le mal pour faire le mal, un méchant comme VENOM face au MASK. La firme est plus simple : elle veut faire du pognon. Elle peut être totalement respectueuse, bénévole ou ignoble et sans aucun respect des lois, si ça sert ses intérêts financiers.

C’est aussi une référence au Centre de la série le Caméléon, et son côté “société qui fait des expériences chelous menés par des personnages archétypaux”. La firme étant un groupe sans visage proche des joueurs, les personnages de la firme qui interagissent avec les joueurs seront primordiaux. L’opinion qu’ils auront de la firme dépendra d’eux.

Enfin l’idée de la firme est de faire un léger rappel à la Fondation SCP, à qui on empruntera le côté creepy-pasta, et des idées barrées.

La firme est au début du jeu inconnue des joueurs, mais elle ne le restera pas longtemps.

Les filiales

Plusieurs sociétés composent la Firme et ont un pied dans le monde des morts. Elles représentent de rares opportunités de boulot pour les alts. La capacité d’interagir avec le monde des morts est un don rare et puissant, et la plupart de ces entreprises recherchent des choses très précises.

Du reste, le fait de travailler avec des freelances aussi mal aimés permet de nier toute implication au cas où. (Et ne parlons pas des prudhommes). Quand on sait que les alts sont loin d’être tous stables, c’est une précaution pas forcément dénuée de sens.

Le Cabinet Miller & Taylor

Ce cabinet d’avocats et notaires anglais, possédant de petits bureaux dans toute l’Europe. On raconte que ses informations précieuses en font des orfèvres de l’OPA et des maîtres des cours boursiers. La composition du board de Miller & Taylor est, selon la légende, est l’un des secrets les mieux gardés du Royaume-Uni. Ils emploient souvent des alts pour retrouver une information sur un mort ou un vivant. Miller & Taylor représente le capitalisme à l’ancienne, de connivence et de bureaux. Ils aiment passer des deals, et négocier. Mais ils ne sont jamais perdants.

Kabushiki gaisha Mikomi

C'est le champion japonais de l’intelligence artificielle, et un des génies de l’électronique après son rachat du oréen Samsung. Ils ont nouveau business juteux : ils permettent à ceux qui en ont les moyens, de discuter avec leurs proches, alors gravés sur silicium pour l’éternité. Des IA plus vraies que natures. Mais s’agit-il vraiment d’IA ? Affichant une image positive et très avenante, à base de grandes publicités optimistes, Mikomi est devenu un peu le visage de l’avenir. Au niveau des alts, c’est un client qui paye bien, mais exigeant. Mikomi représente le capitalisme asiatique, ces grandes entreprises familiales, à l’image très policée, qui font tout, du téléviseur à l’engin de chantier, en passant par le téléphone ou la voiture. C’est la société la plus soucieuse de son image, et donc capable d’un peu plus de générosité.

Aquarius SA

C'est un géant français des services, rappelant plusieurs grands noms de ce domaine : JC Decaud, Sodexo, et Vinci. Spécialiste mondial du B to B, Aquarius fournit aux autres entreprises ce qu’elles ont besoin, en termes de ressources humaines, bâtiments, et technologies. Tout ce dont elles ont besoin. Influents dans le débat politique français, les dirigeants d’Aquarius n’ont jamais caché leurs convergences de vues personnelles avec des politiciens conservateurs. Ils ont la réputation de mal payer, mais d’avoir toujours des missions pour celui qui est prêt à se salir les mains. Le capitalisme à la française : assumé comme le pire, brutal et cynique.

Eumaxtel Gmb

Eumaxtel est un géant européen d’origine allemande, mi-public mi privé, spécialisé dans le matériel militaire et de renseignement stratégique. Il travaille pour tous les gouvernements, et l’immense majorité de ses travaux sont classés secret défense. Ils sont la seule entreprise à avoir un bureau permanent au sein même d’Interpole. Les rumeurs sont nombreuses sur le compte d’Eumaxtel, qui aurait, pour certains, sa milice privée, pour d’autres, disposerait de sources à nul autre pareil. Nul doute que quelques alts font parti du lot. Le complexe militaire et industriel, avec ses incroyables connivences politiques.

Einstein Inc.

c'est une startup américaine comme il y en a peu, qui a réussi la première levée de fond au delà des 10 milliards. Pour l’instant rien de concret n’est sorti des laboratoires ultramodernes de la compagnie, à Palo Alto (Californie). Dans le reste du monde, Einstein Inc a ouvert des bureaux commerciaux et comptables. Les missions que demandent les scientifiques d’Einstein Inc aux alts sont souvent à haut risque. Mais la firme paye bien et les employés sont incroyablement sympa. Le capitalisme des startup : faussement sympa. On te fait croire que tu es un pote, jusqu’à ce qu’il s’agit de tester un lance-flamme en condition réelle, sur ta couenne.

Il va de soit que le patron d'Einstein Inc est une parodie assumée d'Elon Musk.

Banque de Zurich

Cette banque assure à ses assurés un secret renforcé. Très proche du Vatican, (et parait-il des intérêts allemands de la seconde guerre mondiale) cette banque, riche à milliards, est l’une des plus influentes du monde, malgré une discrétion quasi-maladive, ayant des intérêts dans la plupart des bourses mondiales. D’une neutralité proverbiale suisse, cette banque agit avec subtilité dans l’intérêt de ses clients. Quelques soient ces intérêts. Les alts qui bossent pour Zurich affirment ne jamais savoir quel est le véritable but de leur mission, le groupe suisse ayant l’habitude de cacher un objectif crucial parmi d’autres totalement factices. Proche du vatican, on raconte que la Zürcher bank, aurait dans ses coffres des choses… étranges. Le capitalisme suisse et ses secrets à tiroirs. Dans ses coffres, Zurich cache les secrets les plus abominables de la firme.

Relations avec les alts

La firme connait les alts, et leurs soucis, comme L'infamie. Elle en profite, ca fait des prestataires corvéables et que personne ne croit en cas de pépin. Pas de risque qu'ils se retournent face à un juge.

Voir aussi le Système de gameplay E-Réputation