Situation en 2017

De Wiki interne GNafron
Aller à la navigation Aller à la recherche

La tension est palpable à Lyon, et ce depuis longtemps. Le Prince Malkavien, Etienne de Cholier de Cibeins est un peu dépassé par la situation. Après avoir récupéré le trône triomphalement après la dernière grosse révolution (la commune de Lyon en 1870) on aurait pu croire qu’il arriverait à gérer la détente en étant ouvert d'esprit.

C’est exactement l’inverse qui s’est produit : en autorisant les mouvements religieux, il a créé de profondes divisions entre les différents courants religieux lyonnais. En laissant prospérer les mouvements anarchs, il a radicalisé les Ventrue, qui se sont tournés vers les Giovanni, des alliés plus qu’impies, pour asseoir leur force.

Avec force, et muscle, les Ventrue ont officieusement repris le contrôle de la Ville qu’ils avaient perdu, en s’appuyant sur des Giovanni ravis, et du coup richissimes. L’individualisme des Ventrue les empêche encore à peine de reprendre le trône. Mais leurs adversaires soient galvanisés par leur retour en grâce.

Percevant la tension, les Tremere et les Nosferatu ont su rapidement se mettre dans différents groupes et se placer en intermédiaires. Vont-il réussir à tenir ce grand écart ? Le Clan du Prince, Malkavien est très divisé mais essaye bon gré mal gré de maintenir le bateau à flot. La Camarilla survivra-t-elle à une telle poudrière ?

Lyon connaît de grands mouvements de grèves au début de GN. Transports et raffineries de pétrole sont bloqués ! La police refuse d’intervenir. Est-ce enfin le grand soir ? Les canuts sont-ils derrière le mouvement? Est-ce de la défiance envers un Prince qu’ils ont aidé à mettre sur le trône, espérant des lendemains meilleurs ? Tout ça depuis que les Ventrue ont kidnappé et executé le Baron autoproclamé de Vaulx-en-Velin, sans même qu’on sache si le Prince était d’accord.

Et si l’étincelle était toute autre ? Une rumeur traîne depuis longtemps dans le milieu occulte : le Graal a été caché à l’Ile Barbe, en la Chapelle Notre-Dame de Grâce (bâtie au XIe siècle). Un livre du XVIeme siècle a été retrouvé il y a quelques jours, lors d’une fouille archéologique préventive à St Georges. L'ouvrage relate que la très Sainte Coupe n’a jamais quitté Lyon. Est-ce vrai ? Faux ?

Nul ne sait, mais les mouvements religieux de la ville sont en ébullition. Et avec eux, c’est toute la ville qui retient son souffle.